Le jour où vous passez une semaine à la campagne

Alors que la course de la rentrée est lancée et même si j’en ai déjà ras le bol de mon taf, je savoure ma chance de garder ce rythme encore un an.

Je continue donc mon taf emmerdant à la maison 2,5 jours par semaine les mardi, mercredi matin et jeudi.

Les garçons vont donc à la garderie les mardi et jeudi. Le mercredi matin c’est papa qui s’en charge.

Tout ceci donne quoi ?

Le lundi est donc off pour moi.

Place aux rendez-vous des enfants (médecins & co). Idéalement un par un donc idéalement si chéri n’a pas de rendez-vous pro.

Inévitablement le ménage et le linge.

Accessoirement, les taches inhérentes à notre vie à la campagne : potager, écurie, pansage des poneys, tracteur, poules … bon ça c’est pendant la sieste des garçons obligatoirement donc c’est un peu speed, j’ai 2 à 3 heures MAX top chrono.

S’il fait beau, l’après midi j’essaie de sortir avec les garçons, soit chez nous dans leur « parc ».

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Soit chez mes beaux-parents qui habitent au village (si vous me suivez sur snapchat « tittounett » vous avez dû voir leur jardin).

Je me pose avec un petit jus de tomate dans leur jardin et ils profitent de leur petits-enfants. Comme ils ne peuvent plus les garder (trop âgés et malades), j’essaie de les leur amener le plus possible en fonction de ce que j’ai à faire.

En fonction des nouvelles, je pense m’inscrire au cours de gym qui reprendrait dans mon village selon la rumeur, le lundi soir de 18h30 à 19h30.

Le mardi c’est taf de 8h à 18h en speed. L’idée reste de taper le plus de pages possible vu que je suis payée à la page.

C’est chéri qui amène les garçons à la garderie et lui fait comme moi et passe la journée à courir chez ses clients pendant que les garçons sont à la garderie.

Le mardi soir à 18h30 ce sera pilate.

Le mercredi matin c’est taf le matin et l’après midi on reprend depuis le début comme un lundi. Journée un peu batarde où finalement on n’a pas le temps de faire grand chose ni l’un ni l’autre mais bon, c’est un peu détente justement faute de temps.

Le jeudi c’est comme le mardi, la course est lancée : vite, vite travaillés pendant que les garçons ne sont pas là.

Le vendredi c’est déjà le début du week-end pour moi alors je m’y prépare en fonction de ce qui est prévu (course si on a des potes à la maison ..).

Dès que je ne travaille pas bien sûr j’essaie de sortir avec les garçons.

Les week-end varient sauf qu’on essaie en général de déjeuner une fois chez mes beaux-parents, toujours d’en l’idée d’en profiter tant qu’ils sont là.

Là j’en vois qui ont fortement envie de me tordre le cou.

Et oui, notre vie super « stressante » consiste à ça mais …

Mais pour les urbaines (pour utiliser un mot à la mode), j’habite à la campagne, dans un coin paumé (encore une fois rdv sur snapchat ou instagram pour s’en rendre compte), à l’extérieur d’un village d’à peine 3.000 habitants.

Les vrais urbaines auront des boutons rien qu’à l’idée de venir ici un week-end.

Pour les dépensières, notre rythme de vie est aussi calqué sur nos revenus. A notre compte tous les deux on est payé ce qu’on travaille donc … bah CQFD quoi. Vous oubliez votre petit resto hebdomadaire ou mensuel, votre abonnement chez l’esthéticienne, vos journées shopping et vos week-end à Center Park.

Pour les ambitieuses et les carriéristes (non ce mot n’est pas péjoratif, mère au foyer ne veut pas dire faignante non plus), cette vie n’est même pas envisageable : pas de challenge pro, pas de responsabilité, pas de promotion possible non plus.

Bref, notre vie à la campagne un peu roots ne conviendrait pas à tout le monde mais nous chaque matin, chaque soir on savoure notre environnement, on savoure notre solitude (qui a dit anti-social ?), nos champs, notre terrain trop grand qu’on n’arrive pas à entretenir correctement, notre maison plus qu’à rénover.

J’adore vivre ici, j’adore notre village, notre vie ou en tout cas ce qu’on en a fait

Tout ce dont j’étais certaine il y a des années de détester.

Et vous ? Ville ou campagne ? Course après le temps ou profitez du temps qui passe ?

7 réflexions au sujet de « Le jour où vous passez une semaine à la campagne »

  1. Moi je vis entre les 2 je dirai. Maison au centre ville dans une ville calme, petit terrain, boulot agréable mais pas carriériste (y a assez du barbu pour ça), WE calmes. Le rythme de vie reste intense, c’est celui de parents… Je n’aime aucun des 2 extrêmes de vie que tu dessines donc le juste milieu me va super bien !

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    1. Exactement c’était trop ce que je voulais ! Mais chéri lui était plutôt campagne isolée. Du coup on a fait compromis : campagne mais lieu-dit de 4 maisons donc pas vraiment seul, 5 km du village à peine et 25 minutes de la ville. Et puis les jumeaux alors concession tafesque aussi. Bref faut faire des compromis quoi.

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  2. Parisienne, en appart, je bosse comme salariée à 100% au coeur de Paris. Je vis dans moins de 60 m2, sans jardin, je n’ai pas d’ascenseur (je suis au 2ème étage), je prends le métro, le bus, je vais au parc, je commence à avoir peur des attentats, surtout quand je reçois des messages de vigilance de la crèche à 17h30…
    Et je rêve de changer de vie, de vivre à la campagne (mais pas trop quand même), de faire un autre boulot, plus près des autres, de la nature.
    Bref, je réfléchis à tout ça sans avoir la solution pour l’instant !!

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