Le jour où je déprime

Ouai, si vous voulez du joyeux va falloir passer votre chemin désolée, c’est un fait, j’ai le moral plus bas que terre.

Je vous remercie tout d’abord pour tous vos gentils mots, vraiment, vous êtes des amours et en effet c’est pas moi la coupable c’est l’autre abruti.

un pauvre hypotrophié du bulbe et du zob

Coucou Bridg …

Bref, n’empêche que ça m’a fichu un coup de la mort au moral tout ça.

J’ai adoré reprendre le taf, me sentir utile, légitime à quelque chose, OUI je sais je me répète mais je déprime merde je fais c’que je veux.

J’ai donc repris mon ancien taf ennuyeux de la mort, de la frappe au kilomètre mais qui nous sauve clairement la vie coté finance.

Mèmère est de retour à la maison, les garçons sont ravis, moi je pète déjà un câble.

Je déprime tellement que mon mari a voulu me virer de la maison ce week-end.

« Va-t-en, vas chez ta soeur, prends le TGV, monte à Paris mais là ça ne va pas ».

Il est merveilleux mon mari.

Et c’est pas peu dire quand vous savez que notre Patapouf nous pousse à bout et que notre Crevette est parfois difficile à gérer.

Deux jours seuls avec eux en ce moment c’est pas rien.

Mais même ça je ne m’en sens pas la force.

Et puis allez où ? Ma soeur est enceinte (grossesse difficile) et gère déjà ça, son taf et ses 2 enfants.

Ma copine d’enfance est en Bourgogne.

Mon amie de moi est en Bourgogne.

Dédicace à la Bourgogne REGION DE MERDE TROP LOIN

J’aurais pu biper une autre de mes bonnes copines qui est à Paris mais pas eu la force.

Pas la force de grand chose finalement.

Alors bon je me dis que c’est aussi le cumul.

C’est que depuis la rentrée ça a été un peu hard entre mon beau-père, Crevette, le taf etc …

De toute façon ça passera.

Et puis il y a cette foutue politique.

Oui ça me mine le moral de savoir que mes concitoyens veulent avoir un type à la Présidence qui veut fixer la durée limite du temps de travail à 48 heures et supprimer (ou presque) les alloc et la sécurité sociale (ah non, si tu vas crever la sécu te remboursera).

Je ne comprends plus mon pays ni ses habitants, ça m’échappe.

Déjà que je déprime en ce moment mais ça sera quoi en 2018 quand on bossera 45 heures avec la grippe et 40° de fièvre sans avoir les moyens de se payer les médicaments et le médecin ?

La bonne nouvelle c’est qu’à ne plus pouvoir se soigner on va bien finir par y rester, c’est bon pour la surpopulation tout ça.

Bon voilà quoi, moral en dessous du niveau 0 et même pas la force de partir me changer les idées.

On est mal barré.

Si vous déprimez allez-y, c’est ici, faites vous plaiz